On est déjà jeudi et je ne sais pas si je vais pouvoir vous écrire beaucoup cette semaine.
Parce qu’ici la bataille a commencé dès lundi… et qu’elle fait encore rage ! (j’entends en ce moment même que quelqu’un en bas, dans l’atelier, s’active énergiquement sur les « chemins de câbles ».)
Cela a commencé comme dans un roman de Jean-Paul Dubois où le narrateur se bat (désespérément) avec tous les corps de métier pour faire avancer les travaux de sa maison.

 

Dès lundi déjà, j’ai eu l’impression de faire le casque bleu entre EDF et ERDF et de me prendre quelques dommages collatéraux (outre acquérir une connaissance sans faille des musiques d’attente de ces deux entreprises si merveilleusement complémentaires).
Puis il y a eu l’apparition de l’électricien qui doit tout changer. Et de fait, son travail est chez moi très changeant.
Il change les câbles, augmente la puissance, met du triphasé, renouvelle et met aux normes le disjoncteur, installe les fameux « chemins de câbles » dans l’atelier. Tout ça c’est pour et suivant les bécanes d’impression typographique. Car oui, ici c’est encore une maison mais dans quelques semaines ce sera aussi, selon toute vraisemblance, le nouvel atelier Calepino avec ses belles machines.

 

C’est aussi pour ça que le plombier­-chauffagiste passe aussi. Pour le chauffage. Car oui, dans cette maison, le rez­-de-­chaussée que nous transformons en atelier n’est pas chauffé… Ni isolé du reste. C’est aussi pour ça que le gars pour l’isolation va passer.
Mais ça, ce sera après le passage d’un copain archi. Je voudrais lui parler des portes de l’atelier aussi, histoire de mettre un bois blond avec un genre de bardage noir, un truc très inspiré par la maison du finlandais Alvaar Alto. Mais j’espère surtout qu’il va m’aider à y voir un peu plus clair. En particulier sur tous ces passages…

 

Je vous laisse : je vais chercher ma fille à la sortie de la Poste et porter des commandes de Calepino à l’école.
A moins que cela ne soit le contraire.